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Il aarrive un moment où tous les gens sont contre toi
elle d'abord. elle te hait ahah
l'autre à gauche n'aime pas ton humour
lui c'est ta façon de penser
alors qu'elle même bourrée trouve que tu t'approches un peu trop de lui
pour elle tu es trop belle
pour lui tu as une belle tête et de beau sein, le reste ne suit pas
a droite, elle n'aime pas ta façon d'écrire
alors que celle de gauche te jalouse
au fond il ne t'a jamais parlé et ne compte pas commencer
selon elle tu n'as rien de mieux à faire que débiter des conneries
ici personne ne te connaît reèllement
tu fais tout comme
bonjour je vous présente mes amis, lui c'est
françois, il est gentil, là y a marine elle est sympa, et pol qui n'aime pas les chiens ; là c'est emilie et son miroir et charline et son fond de teint. Au fond y a matthieu et ses deux t et loic et son rugby. pour clémentine rien n'est plus important qu'etienne alors qu'etienne s'en contrefou
toi tu es seule, seule, seule. tu réfléchis 5minutes, ce que tu donnerais pas pour avoir enfin ce
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ou suis je ?
tout devient pénible dans ce monde.
le monde ou prone la consommation
société de consommation
société de cons et de sommations
je suis perdue
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Amorce.
Il est là biensûr, je sens son regard qui se pose sur la rue au loin. Il ne m'a pas vu et tout cela n'est peut-être pas si mal après tout. Je m'approche doucement, ma présence ne l'effleure pas une seule seconde. Et là, je le contemple, il est posé contre cette barrière. Cette même barrière qui 3 semaines plus tôt l'avait vu dans les bras d'A.. Alors je fais demi tour et je l'appelle, ça donne quelque chose comme : salut, ca va, je suis là, je te vois pas, t'es ou, ah ok j'arrive. Il est là face à moi, j'arrive le regard niais et le sourire aux lèvres. On s'échange des timides répliques basiques. Il m'amène vers l'eau, il prend la rue à droite et le passage piéton. Je ne connais pas le quartier, il me dit que ce n'est pas si grand que ça et que de toute façon j'arriverai très bien à revenir. Il ne compte alors pas me ramener jusqu'à notre point de départ.
On s'enfonce dans la vieille ville, il me dépasse de quelques centimètres, son jean et son t-shirt pourpre font étrangement ressortir ces yeux verts. Le soleil se reflète sur ma peau blanche, l'été vient juste d'arriver et voilà que je me plainds déjà.
Lorsque nous nous approchons de la plage, le vent fait venir mes cheveux sur son épaule. Il descend les marches en silence. Je le suis. Devant nous une plage vide le sable est humide, il a plu ce matin. Il s'assoit brusquement. Jne veux pas lui donner raison et reste debout. Je m'approche de l'eau, scrute l'horizon. Le silence. J'entends seulement le bruit des vagues. Je ferme les yeux.
- A. ?
Je me retourne, il n'a pas bougé. Je vais vers lui et m'assoit à ses côtés. Je suis distante, il le sait, je le sens.Il sort son paquet de tabac se roule une cigarette et m'en propose une. J'accepte. Je me concentre lorsque je recrache ma fumée. Il me regarde. Je le sens. Je ne veux pas croiser son regard. Il me prend par les épaules. Un frisson. Je ne sais pas ce qui lui prend. Je ne tourne pas la tête, scrute l'horizon. je replis mes genoux et les serre.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Silence.
- A. ?
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