Absences
II

Je sors au bras des ombres,
Je suis au bas des ombres,
Seul.

La pitié est plus haut et peut bien y rester,
La vertu se fait l'aumône de ses seins
Et la grâce s'est prise dans les filets de ses paupières.
Elle est plus belle que les figures des gradins,
Elle est plus dure,
Elle est en bas avec les pierres et les ombres.
Je l'ai rejointe.

C'est ici que la clarté livre sa dernière bataille.
Si je m'endors, c'est pour ne plus rêver.
Quelles seront alors les armes de mon triomphe ?
Dans mes yeux grands ouverts le soleil fait les joints,
O jardin de mes yeux !
Tous les fruits sont ici pour figurer des fleurs,
Des fleurs dans la nuit.
Une fenêtre de feuillage
S'ouvre soudain dans son visage.
Où poserais-je mes lèvres, nature sans rivage ?

Une femme est plus belle que le monde où je vis
Et je ferme les yeux.
Je sors au bras des ombres,
Je suis au bas des ombres,
Et des ombres m'attendent.

je n'arrive pas à dormir.ca sent la cigarette dehors.mes volets sont fermés mais mes fenêtres ouvertes.je suis sur ce lit depuis beaucoup trop longtemps.je ne trouve pas le sommeil.parler ne me réussis pas en fait.

je ne pensais plus à lui.enfin si, mais pas autant qu'aujourd'hui.et là j'ai parlé, et reparlé... et avec du recul, j'ai envie de le voir.il ne vient plus à Paris, il a arreté son groupe.le pire c'est les gens qui vous prennent pour des cons, mais dont on ne peut se défaire.lui c'est tout à fait ça.

on a fait un sorte de bug temporel tous les deux.d'abord lui, puis moi, puis lui.et là c'est uniquement moi.alors depuis 17heures37minutes et 42secondes, j'attends.un texto.je me raccroche juste à ça.je n'en attends pas plus de sa part.je sais de quoi il est capable.mais j'aimerais qu'il m'étonne.qu'il vienne sur paris.

Mais ca n'arrivera pas.alors je trace un trait sur cette histoire.

Une nouvelle année commence, on sourit et on dit bonjour aux inconnus.

JE SUIS DE RETOUR !